Carla au Cap Vert

Claire BécretActualités

Douceur de vivre et joies du surf… Carla a pratiqué les spots sauvages et authentiques du Cap Vert !

: Le Cap Vert, situé à 500 kms à l’ouest du Sénégal, est un archipel qui se compose de 10 îles volcaniques très différentes les unes des autres. Sal et BoaVista sont réputées pour la qualité de leurs vagues mais des spots plus sauvages et authentiques sont encore à découvrir (à Sao Vicente notamment) pour ceux qui ont le temps, le trafic inter-îles étant difficile (il subit les caprices de l’océan) voire inexistant.
Je me suis focalisée sur Sal, île désertique où il n’y a rien d’autre à faire que profiter de l’eau, de la douceur de vivre… et du vent, 35 nœuds les 3 premiers jours (et nuits), un vent off shore chargé de sable très fin du Sahara, le fameux Harmattan qui donnait parfois au ciel une couleur orangée et qui souffle de décembre à mars.
Petit conseil avant de partir : faites établir votre visa en France afin d’éviter la queue à l’aéroport !

Hébergement : de l’hôtel de luxe face à la mer aux locations dans le village et alentours, il y en a pour tous les prix. On peut payer en euros d’ailleurs, très pratique.
Pas de véritable surfcamp (qui devrait exister d’ici 1 an) mais 2 ou 3 endroits sur la plage de Santa Maria où louer des planches et prendre des cours. Je remercie ici ma prof, Kukuka qui m’a aidée pour rédiger ces notes. Vous ne pouvez pas la râter, sa cabane est sur le ponton, voisine du syndicat des pêcheurs qui la connaissent bien. Elle m’a été proposée par Pedro de Lisbon Surf Camp, implanté là-bas depuis plusieurs années. C’est une locale qui surfe depuis 15 ans et a su me prodiguer de très bons conseils, une Mathilde black en fait 🙂

Spots : ils se trouvent au sud de l’île, dans un rayon de 30′, à l’écart des kiters.

Santa Maria : plage principale, baie de 3 kms de sable blanc avec du reef, à gauche du poton. Vous y côtoirez les locaux. Les shorebreaks peuvent être puissants, ils m’ont rappelé les Casernes à Seignosse certains jours du mois d’août. Plage idéale pour débutants et intermédiaires (des gauches et parfois des droites) même si on peut être nombreux au line up.
Mes meilleurs souvenirs restent les sessions au sunset de 16h à 18h.

Monte Leao (30′ en 4×4 de Santa Maria) : dans une baie gardée par une colline à la silhouette de lion. Plage de reef pour débutant+ (la roche volcanique est polie par les vagues, pas coupante mais bien présente). Elle reçoit le swell d’ouest l’hiver et du sud en été donc fonctionne toute l’année. C’est la gauche qui déroulait quand j’y suis allée (il y a également une belle droite beaucoup plus longue à d’autres moments), elle vous amène au bord donc ne pas oublier les rochers en-dessous !!

Punta Preta : la pointe noire au bout des dunes de sable blanc, superbe spot. J’y suis allée à l’occasion de la finale Europe Rip Curl Junior où les attendait une belle droite de 2 m (ici c’est plus souvent du 3 m qui vous attend). L’entrée à l’eau se fait par la plage de sable, car c’est trop risqué de s’aventurer sur les rochers face à la puissance de ces vagues. Je me suis contentée de regarder le spectacle et je me suis régalée.

Ambiance : douceur des vagues, douceur des gens, de belles rencontres avec les locaux et les surfers de toute l’Europe au line up, une température idéale et une eau turquoise.
Seul bémol : la nourriture. Tout étant importé, difficile de manger équilibré et varié. Je vous conseille les cantines sénégalaises (communauté bien implantée à Santa Maria, ce sont eux qui vendent les souvenirs – du Sénégal !) et les restaurants qui proposent un plat du jour unique.
Ah j’oubliais… j’ai rencontré les chiens les plus heureux du monde sur la plage de Santa Maria, de vrais compagnons pour les hommes qui les traitent avec douceur et respect. J’en ai vu se tordre de rire, si si…