I quit plastic

Claire BécretActualités

Bon, c’est en anglais mais tout le monde comprend, non ?  Je quitte le plastique comme je quitterai un homme avec lequel j’aurais passé une trop grande partie de ma vie.  Pas facile, mais possible !  Perso, je préfère quitter le plastique 😉

 

Cet hiver, pas de voyage mais plusieurs signes envoyés jusqu’à me décider à choisir le thème de la saison : en finir avec le plastique et poursuivre plus avant la sanctuarisation de l’eau, douce, salée, peu importe.

Les signes dans l’ordre d’apparition

 

Dans la pratique
Alors quoi, ça suffit pas à une prise de conscience ? Si, chacun la sienne, mais il s’agit de passer à l’action et pour cela voici les tips qui m’y ont aidé, même si c’est imparfait, c’est mieux qu’avant 😉

  • J’utilise une cagette remplie de boîtes, bocaux, sachets papiers et sac en tissu que je laisse dans le coffre de ma Clio, toujours prêts ;
  • j’achète sur le marché de Seignosse (le mercredi matin) et le vendredi sur le parking de Billabong, fruits et légumes des Jardins de Castelnau et les produits secs de la Vrac Mobile.  Patrick de la superette de Seignosse s’échine à trouver des produits locaux dont l’excellent beurre des Aldudes et les produits laitiers Ibaski (pots en carton et lait de brebis du Pays Basque) : le supermarché c’est terminé !
  • je n’achète que ce dont j’ai besoin et je me répète au besoin le mantra « I quit plastic », quitte à changer de menu à la dernière minute plutôt que d’acheter sous vide : faire preuve de créativité avec ce qu’on a et comme dans la chanson d’OrelSan Basique je cuisine simple, basique.  De fait une pizza, un resto de temps en temps et c’est une grande occasion appréciée de tous !

 

Voici la traduction des lignes majeures du blog de Kate qui m’ont interpellées et que je souhaite partager ici :

  • Le platique ne se décompose pas. C’est un matériel fait pour durer. Le but de #IQuitPlastics est de réduire notre dépendance au plastique à usage unique comme les sacs plastique, les gobelets, les pailles qui finissent dans l’océan et tuent la faune sous-marine. Lire l’article édifiant paru dans Libération en mars 2018 : Pourquoi la zone d’ordures du Pacifique est-elle plus grosse que prévue ?
    Mais comment s’en défaire alors que le plastique est partout ?
  • C’est pour cette raison précise que nous devons prendre une inspiration profonde et nous jeter à l’eau. La première étape est de construire sa prise de conscience. Faire un audit de notre consommation quotidienne de plastique, d’en identifier les sources ainsi que la marge de progression. Par exemple, le supermarché une fois par semaine → acheter en vrac ou à de petits producteurs en direct plusieurs fois par semaine.
  • Décider d’un endroit pour stocker tout le plastique nécessaire à la prise de conscience des ordures plastiques crées et pas seulement celles qui font le plus de volume, il s’agit aussi du sachet plastique de thé, de l’étiquette plastique collée sur le fruit, de l’opercule du lait d’amande…

 

Réfléchir et se poser les bonnes questions 

  • De quoi ai-je réellement besoin ?
    Tenir les comptes pendant 2 semaines et vous aurez une réelle idée de votre façon de consommer, de votre style de vie.  Ensuite il s’agit de faire une liste des déchets plastiques constatés et de réfléchir sur ce qui pourrait être évité, remplacé, planifié ou pensé/fait différemment.
    Il y a peut être des choix plus naturels à faire, meilleurs pour soi-même et l’environnement.  Le succès dépend de notre créativité et de notre faculté à avoir un coup d’avance. Il s’agit de construire de nouvelles habitudes et de mettre en place de nouvelles routines (cagette dans la Clio) mais le bénéfice de réduire sa consommation de plastique n’a pas de prix.
  • Pourquoi est-ce important pour vous ?
    Perdre du poids, manger mieux, avoir une vie plus poétique en harmonie avec la nature, impressionner votre entourage par votre engagement écologique ? Peu importe la raison de votre motivation sans faille face au temps qui passe.
  • Passer à l’action : être un modèle pour soi-même et élargir se modèle à son entourage, c’est l’éducation silencieuse et pourquoi pas rejoindre la communauté des sirènes libérées du plastique. Voici l’exemple inspirant de Kate Nelson.  
    Notre action quotidienne et personnelle peut s’accompagner d’une signature : pour la pétition à l’attention de l’Union Européenne afin de l’inciter à réduire la production et consommation de plastique !

À suivre…

Claire